
Les clés pour bien choisir son officine
30 mai 2025Pourquoi je recommande ce livre à tous les pharmaciens titulaires ?
En tant que professionnel de la transaction officinale, je vous le dis franchement : ce livre est un outil de réflexion et d’aide à la décision que je recommande à tout titulaire, qu’il soit fraîchement installé ou en poste depuis vingt ans. Il vous permet de prendre du recul sur votre posture de chef d’entreprise, de mieux piloter votre officine, et surtout, de valoriser votre activité au quotidien, en vue d’un développement ou d’une cession future.
L’ouvrage, rédigé par Philippe Lévy, consultant reconnu dans le secteur pharmaceutique, répond de manière claire, synthétique et très opérationnelle à 200 questions que vous vous êtes probablement déjà posées. Il ne se contente pas de formuler des constats, il ouvre des pistes d’action, et surtout, il alimente vos échanges avec vos interlocuteurs clés : expert-comptable, conseil en gestion, banquier… ou agent Pharmathèque.
Présentation de l’auteur
Philippe Lévy est un professionnel aguerri du monde officinal. Consultant, formateur et ancien dirigeant d’entreprise, il accompagne depuis plus de 25 ans les pharmaciens sur les enjeux de gestion, de management, de stratégie et d’organisation. Son approche est pragmatique, fondée sur une solide expérience de terrain. Il propose ici un ouvrage 100 % tourné vers l’action, sous la forme de 200 questions-clés que tout titulaire s’est posé – ou devra se poser.
Résumé
Êtes-vous un chef d’entreprise optimiste ou pessimiste ? Comment réorienter sa stratégie vers la rentabilité ? Comment réussir le regroupement de son officine avec un confrère ? Telles sont quelques-unes des questions de cet ouvrage destiné aux titulaires en place ou à tous ceux qui souhaitent diriger un jour leur propre entreprise.
Ce livre répond ainsi aux interrogations les plus fréquentes des titulaires d’officines, qu’il s’agisse de la gestion du stock, du calcul d’une marge, de la motivation de ses collaborateurs ou de la mise en sauvegarde de l’entreprise en cas de difficulté.
Résolument pratique et opérationnel, cet ouvrage incite également à la réflexion afin de transformer toute interrogation en source de progrès et d’amélioration pour vous-même ou pour votre entreprise.
Le questionnement a toujours été pour l’homme preuve de bonne santé et d’intelligence, il est au cœur de l’essor humain ou de l’évolution d’une profession.
La pharmacie est dans la tempête, mais l’officine a encore beaucoup à donner, pour peu que l’on se pose… les bonnes questions !
1. Questions personnelles – Chemin de vie
Avant de parler de gestion, il faut parler de positionnement. Une officine, c’est aussi un projet personnel, qui doit être en cohérence avec vos valeurs, votre tempérament et vos objectifs de vie. Ce chapitre vous invite à clarifier vos intentions : souhaitez-vous croître, transmettre, vous réinstaller ou vous stabiliser ? Il met également l’accent sur votre posture de dirigeant : êtes-vous à l’aise avec la prise de décision, l’anticipation, le risque ?
L’intérêt concret de ce chapitre est de vous aider à sortir du pilotage à l’instinct pour entrer dans une logique d’anticipation et de stratégie, essentielle pour toute valorisation future.
- Pourquoi êtes-vous devenu pharmacien ?
→ La réponse peut éclairer vos motivations profondes. Une vocation tournée vers le soin, la transmission familiale ou une opportunité entrepreneuriale ? Mieux vous connaître permet de mieux définir votre trajectoire professionnelle.
- Quelles sont les valeurs qui vous font avancer ?
→ L’honnêteté, la rigueur scientifique, la proximité avec les patients ou la performance économique ? Vos valeurs doivent structurer vos choix de management et d’évolution.
- Êtes-vous un chef d’entreprise optimiste ou pessimiste ?
→ Un optimiste ose plus, un pessimiste sécurise plus. Ce positionnement influence vos décisions d’investissement, de recrutement, de développement.
- Que représente pour vous la performance ?
→ Est-ce la croissance du CA, la qualité de vie, la satisfaction client, la valorisation du fonds ? Identifier vos critères de performance permet de fixer des objectifs concrets.
- Où serez-vous dans 5 ans, 10 ans, 20 ans ?
→ Une question de projection essentielle pour anticiper les phases de développement, cession ou réorientation.
- En quoi l’entreprise que vous dirigez permettra-t-elle la réalisation de vos objectifs ?
→ L’alignement entre votre outil de travail et votre projet de vie est un facteur de réussite et d’épanouissement.
- Comment construire son plan de développement stratégique ?
→ En définissant une vision, des objectifs, des moyens et des indicateurs. Il ne s’agit pas de rêver, mais de planifier.
- Quelle est la différence entre business plan et business model ?
→ Le business model décrit comment vous créez de la valeur. Le business plan planifie comment vous allez l’exécuter.
- Pourquoi et comment développer sa vision d’entreprise ?
→ Une vision claire motive les équipes et attire les partenaires. Elle permet de prendre des décisions cohérentes dans la durée.
- Vos employés connaissent-ils votre stratégie d’entreprise ?
→ Une stratégie partagée favorise l’adhésion, la responsabilisation et l’efficacité collective.
- Savez-vous si la performance est atteinte ?
→ Cela implique de définir des indicateurs mesurables, d’en suivre l’évolution, et d’en tirer des décisions.
- Quelle est la place de la chance dans la réussite ?
→ La chance se provoque souvent par la préparation, le réseau et la capacité à saisir les opportunités.
- Comment percevez-vous votre développement ?
→ Comme un besoin, une ambition, ou une obligation ? Cela influence votre dynamique de gestion.
- Avez-vous tendance à la procrastination ?
→ Si oui, il est nécessaire d’identifier les leviers de blocage pour retrouver un rythme de décision efficace.
- Avez-vous peur des conflits ?
→ La peur du conflit peut nuire à la clarté du management. Il faut apprendre à trancher en gardant la relation humaine.
- Comment développer un comportement affirmé ?
→ Par la clarté des règles, la cohérence des décisions et l’acceptation de votre rôle de dirigeant. - Avez-vous un regard d’anciens titulaires ?
→ Un regard extérieur expérimenté permet de prendre du recul, d’éviter certaines erreurs et de progresser plus vite.
2. Gestion et économie
Ce chapitre est fondamental. Il vous aide à piloter votre officine comme une TPE. Il vous rappelle que derrière chaque décision économique (achat, gamme, stock, remises), il y a un impact sur votre résultat net. Trop souvent, les titulaires connaissent leur chiffre d’affaires, mais maîtrisent mal leur marge réelle, leur EBE ou leur rotation de stock.
Questions abordées :
- Quelle est la marge nette de votre officine ?
- Faut-il tout accepter d’un groupement ?
- Comment construire un plan de gestion ?
- Comment définir vos objectifs économiques ?
- Qu’est-ce qu’un bon stock ? Une bonne gamme ?
- Comment interpréter les signaux d’alerte dans votre back office ?
L’intérêt de ce chapitre est de gagner en performance opérationnelle, limiter les pertes invisibles, et construire une rentabilité pérenne. Autrement dit, sécuriser la valeur de votre fonds.
22. Pourquoi est-il si difficile de considérer l’officine comme une entreprise ?
Parce que la vocation de soignant est dominante dans votre formation. Pourtant, sans une gestion rigoureuse, votre outil de soin s’affaiblit. Reprendre en main la gestion, c’est préserver votre mission.
23. Quelle est la toute première finalité d’une officine ?
C’est un lieu de santé, mais c’est aussi un commerce réglementé. La finalité économique est indissociable du service de santé rendu. Sans équilibre financier, la mission officinale n’est pas pérenne.
24. Comment est le marché de l’officine en ce moment ?
Le marché est en mutation : pression sur les marges, montée des charges, évolution des attentes patients/clients. Une gestion proactive permet d’anticiper les chocs et de saisir les opportunités.
25. Pourquoi est-il nécessaire d’établir un plan de gestion pour son entreprise ?
Sans plan de gestion, on subit. Avec un plan, on anticipe. Il permet de fixer des objectifs, de suivre leur réalisation et d’ajuster les actions. Il structure aussi le dialogue avec l’expert-comptable.
26. Quels sont les éléments qui composent un plan de gestion ?
Objectifs économiques, indicateurs de suivi (CA, marge, EBE, stock, rotation), actions à mettre en œuvre, responsables, délais, points de contrôle.
27. Comment bien définir les objectifs de son plan de gestion ?
Les objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis (méthode SMART). Ils doivent aussi tenir compte de la réalité du terrain officinal.
28. De quoi doit être accompagné le plan de gestion ?
D’un engagement personnel du titulaire, d’un plan d’action opérationnel, et d’un suivi régulier avec les personnes concernées (collaborateurs, associés, partenaires).
29. Back office, front office : définitions et différences ?
Le back office regroupe les tâches non visibles du client (commandes, gestion, administratif), le front office concerne l’accueil, le conseil, la vente. L’équilibre des deux conditionne la performance globale.
30. Quelle est la répartition du temps passé par les équipes en back ou en front office ?
Souvent sous-estimée. Analyser cette répartition permet d’optimiser les flux, d’éviter les pertes de temps et de redéployer les ressources vers des activités à plus forte valeur ajoutée.
31. Capital matériel ou capital immatériel : quelle valeur pour votre entreprise ?
Le stock, le local et les équipements comptent, mais c’est le capital immatériel (notoriété, fidélité client, équipe stable, organisation efficace) qui crée une véritable valeur marchande.
32. Faut-il ou non rejoindre un groupement ?
Cela dépend de vos besoins : remises, services, accompagnement. Certains apportent une vraie valeur ajoutée, d’autres sont limitants. Il faut comparer les coûts et les contreparties.
33. Que peut-on négocier auprès des labos hormis les remises ?
Les conditions de livraison, les exclusivités, la visibilité en rayon, les animations, les supports marketing… Autant de leviers à activer pour améliorer la marge sans brader.
34. Comment appréhender les notions de coût ?
Coût d’achat, coût de revient, coût complet, coût marginal… Chaque notion est utile à condition d’être bien comprise et utilisée selon le contexte décisionnel.
35. Quelle est l’importance de la marge ?
La marge brute est le cœur économique de l’officine. Sans maîtrise de la marge, vous perdez en rentabilité, en trésorerie, et en valeur de revente.
36. Comment se calcule une marge brute ?
La marge brute = Prix de vente – Prix d’achat HT. Elle est un indicateur clé de rentabilité. Mieux elle est suivie, mieux vous pouvez arbitrer vos achats, vos prix, vos promotions.
37. À quoi sert la marge brute ?
Elle finance vos frais de structure (salaires, charges, loyers). C’est le carburant de votre officine. Une baisse de marge se répercute sur votre capacité d’investissement, voire votre survie.
38. La marge brute suffit-elle à mesurer la performance économique ?
Non. Il faut aussi considérer l’EBE (excédent brut d’exploitation), qui intègre les charges fixes, et mesurer la rentabilité nette. La marge brute n’est qu’un des indicateurs parmi d’autres.
39. Quelle est l’origine des pertes de marge dans une officine ?
Remises mal négociées, produits obsolètes, surstockage, démarque inconnue, ruptures… Autant de micro-fuites qui, cumulées, pèsent lourd sur l’année.
40. Comment détecter une baisse de marge ?
En mettant en place un tableau de bord mensuel. Comparer marge théorique et marge réelle. Analyser par familles de produits, par fournisseurs.
41. Comment réagir face à une baisse de marge ?
Auditer vos achats, optimiser votre stock, revoir vos gammes, renégocier avec les fournisseurs, ajuster les prix de vente si possible, mieux former l’équipe à l’argumentation produit.
42. Qu’est-ce que la rotation de stock ?
C’est la fréquence de renouvellement de vos produits. Un stock qui tourne vite, c’est moins de capital immobilisé, moins de pertes, plus de marge.
43. Quels sont les risques liés à une mauvaise rotation de stock ?
Ruptures fréquentes, produits périmés, trésorerie asphyxiée. Cela affecte l’image de l’officine et sa rentabilité.
44. Comment améliorer la rotation de stock ?
Travailler en flux tendus, limiter les gammes doublons, suivre les sorties produits, exploiter les outils du LGO pour faire des ajustements réguliers.
45. Quelle est la place des produits à forte rotation dans la rentabilité ?
Essentielle. Ce sont souvent les produits à faible marge unitaire mais fort volume qui génèrent de la trésorerie. Bien les positionner et éviter les ruptures est stratégique.
46. Les ventes croisées améliorent-elles la rentabilité ?
Oui, fortement. Elles augmentent le panier moyen et valorisent le conseil de l’équipe. Encore faut-il qu’elles soient pertinentes et formalisées.
47. Comment construire une offre de produits complémentaires ?
Par famille de pathologies, par saisonnalité, en formant l’équipe à proposer le bon produit au bon moment (ex. : probiotiques + antibiotiques).
48. Que penser des produits à faible rotation mais à forte marge ?
Ils ne sont pas à exclure. Ce sont des produits d’image, qui peuvent fidéliser une clientèle spécifique. Mais ils doivent être suivis et ne pas représenter un poids financier.
49. Comment choisir entre profondeur de gamme et largeur de gamme ?
Cela dépend de votre positionnement : officine généraliste ou experte. Trop de références nuisent à la lisibilité et augmentent le stock inutile.
50. Que représente l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) ?
C’est l’indicateur de rentabilité réelle avant charges financières et amortissements. C’est lui que les acheteurs, banques ou investisseurs examinent pour évaluer la solidité de votre pharmacie.
Remarque
Ce second chapitre de questions confirme un point fondamental : ce que vous ne mesurez pas, vous ne maîtrisez pas. La gestion économique n’est pas une option, c’est la base de la rentabilité et de la valorisation future de votre fonds.
“Nous, chez Pharmathèque, on constate très souvent que les officines qui se revendent rapidement et à bon prix sont celles dont le titulaire maîtrise ses marges, ses stocks, son EBE. Ces éléments renforcent votre dossier lorsqu’on le présente à une banque, un investisseur ou un repreneur.
3. Capital humain et management
Ce chapitre est structurant car une officine ne tourne pas toute seule. Une équipe bien managée, c’est une officine qui tourne même quand vous n’êtes pas là. Ce chapitre aborde le recrutement, la motivation, la fidélisation et la gestion des tensions. Il traite également des nouvelles attentes des générations plus jeunes, et de la façon d’aligner les collaborateurs sur votre projet d’entreprise.
Questions clés :
- Comment bien recruter ?
- Quels sont les leviers de motivation ?
- Comment gérer un collaborateur démotivé ?
- Pourquoi l’entretien annuel est-il utile ?
- Êtes-vous trop indulgent ou trop dur ?
L’intérêt de ces questions est de vous aider à optimiser votre gestion RH pour sécuriser la qualité de service, diminuer le turnover, et garantir une continuité de performance, notamment dans la perspective d’une vente ou d’un regroupement.
Ce sujet est souvent sous-estimé, alors qu’il est fondamental pour la qualité du service, la fidélisation des collaborateurs et la performance globale de l’officine. Une équipe bien managée est un véritable atout… y compris en cas de valorisation ou de cession.
51. Pourquoi l’humain est-il au cœur de l’officine ?
Parce que la pharmacie est un métier de contact. Le conseil, l’écoute et la confiance sont incarnés par votre équipe. C’est aussi le premier levier de satisfaction client et de différenciation.
52. Comment se former au management ?
Par la pratique, l’expérience, mais aussi par la formation continue. De nombreux titulaires deviennent managers par défaut. Une formation dédiée aide à structurer sa posture, son autorité et sa communication.
53. Comment recruter un collaborateur ?
En définissant d’abord le besoin (profil, compétences, objectifs), puis en structurant l’entretien. Le bon recrutement est celui qui prend en compte les compétences techniques et le comportement.
54. Quels sont les critères d’un bon recrutement ?
Compétence, attitude, compatibilité avec la culture de l’équipe, curiosité professionnelle, et capacité d’adaptation. Le diplôme est nécessaire, mais pas suffisant.
55. Comment conduire un entretien de recrutement ?
Préparer des questions ouvertes, observer la posture du candidat, tester sa motivation réelle, présenter votre projet et évaluer l’adhésion. Ne pas négliger la qualité d’accueil de l’entretien.
56. Quelle est la place du feeling dans le recrutement ?
Il peut jouer, mais ne doit jamais primer sur des critères objectifs. Le risque de se tromper est plus élevé si la décision repose uniquement sur l’intuition.
57. Comment évaluer un collaborateur ?
En s’appuyant sur des objectifs précis, en utilisant des grilles d’évaluation et en valorisant les points forts avant d’évoquer les axes de progression. Cela renforce l’engagement.
58. À quoi sert l’entretien annuel ?
À prendre du recul, fixer de nouveaux objectifs, prévenir les tensions, et créer un temps d’échange constructif. C’est aussi un levier de fidélisation.
59. Comment motiver une équipe ?
Par la reconnaissance, l’autonomie, l’évolution des tâches, les formations, les primes… mais surtout par une vision claire et un environnement de travail stimulant.
60. Quels sont les principaux facteurs de démotivation ?
Manque de reconnaissance, tâches répétitives, mauvaise organisation, conflits non gérés, absence de perspectives. Ils minent la performance à moyen terme.
61. Quelle est la différence entre diriger et manager ?
Diriger, c’est décider et piloter. Manager, c’est faire grandir les autres, donner du sens et coordonner les talents. Un bon titulaire doit savoir faire les deux.
62. Comment développer un leadership positif ?
Par l’exemplarité, l’écoute active, la clarté des attentes et la régularité des feedbacks. Le leadership ne se décrète pas, il se construit dans la cohérence.
63. Faut-il savoir tout faire dans une officine ?
Non. Un bon dirigeant doit surtout savoir organiser, déléguer et contrôler. Tout faire soi-même limite le développement et fatigue inutilement.
64. Comment identifier les compétences clés de ses collaborateurs ?
En observant leurs réactions dans différentes situations, en posant des questions ciblées, et en laissant de la place à l’initiative. Cela permet de mieux répartir les rôles.
65. Comment organiser la polyvalence dans l’équipe ?
Par des plannings croisés, des fiches de poste évolutives, des formations internes. La polyvalence permet d’absorber les absences sans perte de performance.
66. Pourquoi faut-il déléguer ?
Pour libérer du temps de pilotage stratégique, responsabiliser les collaborateurs et éviter l’épuisement. Déléguer, ce n’est pas abandonner, c’est cadrer avec confiance.
67. Comment fixer les règles du jeu dans l’équipe ?
En établissant un cadre clair : horaires, procédures, posture client, attentes managériales. Un cadre assumé permet une meilleure ambiance et moins de tensions.
68. Comment gérer les tensions dans l’équipe ?
En intervenant vite, avec neutralité et fermeté. Il ne faut pas laisser les non-dits s’installer. Un conflit non réglé mine toute la dynamique collective.
69. Comment faire évoluer un collaborateur ?
En l’accompagnant sur de nouveaux défis, en le formant, en lui confiant des responsabilités progressives. Cela donne du sens et fidélise les bons profils.
70. Quels sont les rôles d’un adjoint ?
Il peut être manager de proximité, référent métier, soutien logistique ou coordinateur. Sa fiche de poste doit être formalisée pour éviter les flous.
71. Comment préparer un adjoint à devenir associé ?
En abordant très tôt les enjeux de gouvernance, de gestion, et de posture. Il doit comprendre que devenir associé, ce n’est pas seulement « rester plus longtemps au comptoir ».
72. Quelle est la place de l’humour dans le management ?
C’est un excellent levier de cohésion, à condition qu’il reste bienveillant, non clivant, et adapté au cadre professionnel.
73. Comment réagir en cas d’absentéisme répété ?
En analysant les causes (souvent multiples), en dialoguant, puis en rappelant le cadre si nécessaire. Laisser faire, c’est déséquilibrer toute l’équipe.
74. Faut-il recourir à des entretiens de recadrage ?
Oui, dès qu’un comportement devient problématique. Il faut que ce soit formel, factuel, et orienté solution. Cela protège l’équipe et évite l’escalade.
75. Comment préserver l’esprit d’équipe dans la durée ?
Par des temps d’échange réguliers, de la reconnaissance sincère, un cap commun, et un climat de confiance. L’esprit d’équipe ne naît pas par hasard, il se construit.
Ce qu’il faut retenir
Une équipe stable, engagée, bien pilotée est un avantage compétitif majeur.
Elle rassure les patients, augmente le panier moyen, réduit le turnover, et valorise fortement l’image de l’officine… donc sa valeur en cas de cession.
Chez Pharmathèque, lorsqu’on prépare une mise en vente, l’ambiance et la stabilité de l’équipe sont toujours scrutées par les repreneurs. C’est un critère d’attractivité presque aussi important que le chiffre d’affaires.
4. Aménagement – merchandising – digital
Votre officine est un point de vente. Son agencement, sa lisibilité, sa signalétique, son ambiance influencent directement l’expérience client et donc votre chiffre d’affaires. Ce chapitre vous aide à repenser vos espaces pour vendre mieux, pas forcément plus. Il évoque aussi les enjeux du digital, du e-commerce, des bornes, des outils de fidélisation, et de l’automatisation.
Points traités :
- Quelle est la durée de vie d’un aménagement ?
- Comment améliorer le parcours client ?
- Faut-il encore miser sur la croix verte ?
- Quel rôle pour la téléconsultation ?
- Est-ce que le phygital a sa place dans une officine de quartier ?
Adapter votre point de vente aux usages d’aujourd’hui, augmenter la valeur perçue de votre officine, et créer les conditions d’une attractivité durable auprès de vos clients comme de vos futurs repreneurs.
Ce bloc vous aide à valoriser l’espace de vente, à repenser la disposition physique de l’officine, à optimiser la mise en avant produit, et à intégrer les outils numériques à bon escient. En d’autres termes : comment augmenter l’attractivité commerciale de votre pharmacie sans renier sa mission de santé.
76. Quelle est la durée de vie d’un aménagement d’officine ?
En général, 8 à 12 ans. Un aménagement vieillissant renvoie une image dépassée, impacte l’expérience client, et limite la mise en avant efficace de votre offre.
77. Quels sont les signaux qui montrent qu’un aménagement est à revoir ?
Chute du panier moyen, zones mortes dans l’espace de vente, encombrement, visibilité réduite des linéaires, mobilier fatigué… Tous ces éléments nuisent à la circulation et à la conversion.
78. Pourquoi refaire son agencement est une décision stratégique ?
Parce que cela impacte directement le chiffre d’affaires, l’image de marque, le confort de travail, et la valorisation de l’officine. Un agencement bien pensé est un outil commercial à part entière.
79. Faut-il externaliser un projet de travaux ou tout gérer soi-même ?
Externaliser auprès de professionnels spécialisés permet d’avoir un regard extérieur, de respecter les normes, et d’éviter les erreurs coûteuses. Cela permet aussi de gagner du temps.
80. Quelle est la logique d’implantation d’un linéaire ?
Mettre en avant les produits générateurs de marge ou de trafic, optimiser la hauteur visuelle, organiser par univers, faciliter la lecture… Il y a des règles issues du merchandising de la grande distribution, à adapter à la pharmacie.
81. Qu’est-ce que le merchandising ?
C’est l’art de présenter les produits pour maximiser leur attractivité. C’est une discipline précise, qui mêle marketing, psychologie, et gestion des flux. Le bon produit, au bon endroit, au bon moment.
82. Quelle est la différence entre facing, linéaire développé et linéaire au sol ?
Le facing est le nombre de produits visibles de face, le linéaire développé est la longueur totale d’étagère, et le linéaire au sol est la surface occupée. Bien les équilibrer permet une offre lisible.
83. Combien de produits voit un client en entrant dans votre officine ?
En quelques secondes, il perçoit entre 5 et 10 éléments. L’œil va vers le lumineux, le structuré, le clair. D’où l’importance de la signalétique, des couleurs, et du mobilier.
84. Que représente la croix verte aujourd’hui ?
Encore un repère fort. Elle donne de la visibilité à l’officine, renforce son identité et signale un service permanent. L’éclairage, la taille, et le rythme d’animation doivent être pensés.
85. Quel est le rôle de la vitrine dans la performance commerciale ?
C’est le premier contact visuel. Elle attire, informe, inspire confiance ou pas. Une vitrine active augmente le trafic spontané, à condition d’être renouvelée, bien éclairée et cohérente avec la saison.
86. Faut-il multiplier les écrans dans l’espace de vente ?
Tout dépend de votre clientèle. Les écrans peuvent valoriser une offre ou moderniser l’image, mais s’ils sont mal intégrés, ils parasitent le message. L’usage doit être ciblé, utile et discret.
87. Le digital est-il réservé aux jeunes pharmaciens ?
Non. Il est un levier de gestion (ERP, back office), de communication (site, réseaux sociaux), de service (e-réservation, click & collect). L’âge ne doit pas freiner l’innovation utile.
88. Que permet un site web d’officine ?
Informer sur les horaires, les services, valoriser votre image locale, générer du trafic physique (grâce au SEO local), proposer des conseils… Un site bien conçu renforce l’autorité du titulaire.
89. Faut-il vendre en ligne ?
Pas forcément. Mais proposer des services numériques (ordonnance en ligne, prise de RDV, réservations) peut répondre aux attentes actuelles et fluidifier la charge en officine.
90. Quelle est la place des réseaux sociaux pour une officine ?
Ils permettent de créer du lien, d’informer, de valoriser l’équipe, et de rendre l’officine plus vivante. Ce n’est pas indispensable, mais bien utilisé, c’est un levier d’image local.
91. Est-ce que le digital remplace la relation client ?
Non, il la complète. Il facilite certains parcours, automatise certaines demandes, mais le cœur du métier reste l’échange humain. Le digital doit être au service du temps gagné… pour mieux conseiller.
92. Quelle est la limite de la digitalisation ?
Le risque est de déshumaniser ou de complexifier. Toute innovation doit être simple, utile et alignée avec le profil de votre patientèle. Mieux vaut faire peu mais bien.
93. La téléconsultation a-t-elle sa place dans l’officine ?
Oui, dans certaines zones rurales ou sous-médicalisées, elle complète l’offre de soins. Encore faut-il un espace adapté, une vraie organisation, et une communication claire.
94. Qu’est-ce qu’un parcours client réussi ?
Un chemin fluide, sans rupture, avec des signaux clairs, une logique d’implantation intuitive, et une attention portée à la qualité du conseil. L’objectif est de transformer le visiteur en client fidèle.
95. Faut-il créer des zones thématiques ?
Oui. Zones saisonnières, zones conseils, zones bébés, etc. Cela facilite la lisibilité, favorise la vente additionnelle et donne du sens à votre offre. C’est une technique efficace de merchandising.
96. Comment mesurer la performance commerciale d’un rayon ?
Suivi des ventes, des rotations, du stock, du taux de rupture. Ces indicateurs vous permettent de savoir ce qui marche ou pas, et d’ajuster votre offre.
97. Faut-il uniformiser les implantations entre les pharmacies ?
Non. Chaque officine a son contexte, sa clientèle, son potentiel. Ce qui marche à Paris ne vaut pas à Montluçon. Il faut adapter, pas copier.
98. Quelle est la place du conseil dans l’acte d’achat ?
Centrale. Le conseil justifie le prix, rassure, différencie. Il augmente la valeur perçue du produit et crée un lien durable avec le client.
99. Comment former l’équipe au conseil produit ?
Par des modules réguliers, des échanges avec les fournisseurs, des mises en situation, et des objectifs clairs. Le conseil se travaille, ce n’est pas inné.
100. Le point de vente physique est-il condamné ?
Non. Il évolue. Il devient plus relationnel, plus conseil, plus connecté. L’avenir est dans l’hybridation : un lieu physique renforcé par des outils numériques bien pensés.
Ce qu’il faut retenir
Une officine bien agencée, pensée pour le client et adaptée aux usages modernes est plus performante ET mieux valorisée.
Lors d’une vente, un repreneur jugera immédiatement la qualité de l’outil de travail : agencement, lisibilité, modernité, merchandising, digitalisation. Cela peut faire la différence entre un projet attirant et un projet à “refaire”.
Chez Pharmathèque, nous incluons souvent ces dimensions dans nos préconisations de valorisation ou de préparation à la vente. Ce sont des leviers concrets de plus-value.
5. Juridique et obligations du titulaire
Ne négligez pas les bases de votre sécurité juridique et financière. Ce chapitre vous aide à comprendre vos responsabilités, à anticiper certains risques, et à structurer votre officine de manière à être en règle mais aussi à optimiser vos charges et votre fiscalité.
Questions posées :
- Faut-il monter une holding ?
- Comment se préparer à une vente ?
- Que faut-il pour constituer un dossier bancaire solide ?
- Quelles sont les démarches en cas de difficultés financières ?
- Est-ce possible de proposer des consultations rémunérées ?
- Êtes-vous protégé face aux frais juridiques imprévus ?
Intérêt concret : éviter les pièges juridiques, mieux négocier avec vos interlocuteurs bancaires ou investisseurs, et sécuriser la transmission de votre outil de travail.
101. Quels sont les grands textes qui régissent la profession ?
Le Code de la santé publique, la Convention avec l’Assurance maladie, le Code du commerce, le Code du travail. Les connaître ou s’entourer de ceux qui les maîtrisent est indispensable.
102. Faut-il structurer son activité en entreprise individuelle ou en société ?
Cela dépend de vos objectifs : protection du patrimoine, optimisation fiscale, préparation à la cession. La société permet plus de souplesse pour s’associer ou transmettre.
103. Que permet la création d’une holding ?
Elle permet d’organiser vos participations, de remonter des dividendes, d’optimiser la fiscalité des opérations de cession ou de réinvestissement. C’est un outil stratégique à construire avec soin.
104. Quelle est la différence entre SEL et SPFPL ?
La SEL est la société d’exploitation. La SPFPL est une société holding qui détient des parts dans une ou plusieurs SEL. Elle facilite l’investissement croisé ou familial.
105. Quand faut-il envisager une restructuration juridique ?
Lorsqu’on veut s’associer, transmettre, protéger ses actifs, réinvestir, ou réduire la pression fiscale. Ce sont des choix à anticiper, notamment en cas de cession à moyen terme.
106. Quels sont les risques d’une mauvaise structuration ?
Fiscalité excessive, blocage juridique, impossibilité de transmettre sereinement, ou remise en cause d’acquis professionnels. Le cadre juridique doit être pensé en cohérence avec le projet de vie.
107. Comment anticiper une succession ?
En préparant la cession en amont : valorisation du fonds, choix du repreneur, communication, et organisation patrimoniale. Cela évite les conflits et sécurise les héritiers.
108. Peut-on vendre à un collaborateur ou à un membre de sa famille ?
Oui, mais cela suppose une valorisation juste, un accompagnement au financement, et souvent un étalement dans le temps. C’est un acte à encadrer juridiquement avec rigueur.
109. Faut-il faire appel à un avocat lors d’une cession ?
Absolument. La cession d’officine est une opération complexe, avec des clauses sensibles. L’avocat assure la conformité, anticipe les litiges et sécurise le transfert.
110. Qu’est-ce qu’un protocole d’accord ?
C’est un document préparatoire qui fixe les grandes lignes de l’opération (prix, calendrier, modalités). Il engage les parties avant la signature du compromis de vente.
111. Quelle est la différence entre compromis et promesse de vente ?
Le compromis engage les deux parties. La promesse unilatérale n’engage que le vendeur. Le compromis est plus équilibré et plus courant dans les transactions officinales.
112. Comment se déroule la signature définitive ?
Elle a lieu devant notaire, une fois les conditions suspensives levées (autorisation ARS, financement…). Elle marque le transfert de propriété, et déclenche le paiement.
113. Quels sont les délais habituels pour une cession ?
De 3 à 6 mois entre l’accord de principe et la signature définitive, selon la complexité du dossier. D’où l’intérêt d’un accompagnement rigoureux pour fluidifier chaque étape.
114. Quels documents doivent être fournis à l’acheteur ?
Bilans, baux, contrats salariés, licences, stock, historique de CA, état des lieux juridiques et fiscaux. La transparence rassure et accélère la décision.
115. Quels sont les droits de préemption éventuels ?
L’adjoint salarié peut bénéficier d’un droit préférentiel de rachat, sous conditions. Il faut le notifier officiellement dans les délais réglementaires.
116. Comment protéger ses biens personnels ?
En exerçant en société (responsabilité limitée), en réalisant une déclaration d’insaisissabilité, ou via un régime matrimonial adapté. Un audit patrimonial est conseillé.
117. Quelle est la responsabilité du titulaire en cas de litige ?
Elle est pénale, civile et disciplinaire. Vous êtes responsable de l’acte pharmaceutique, mais aussi des conditions d’exploitation et de sécurité de l’officine.
118. Faut-il une assurance spécifique pour couvrir le titulaire ?
Oui. Responsabilité civile professionnelle, protection juridique, perte d’exploitation, et en cas de détention des murs, assurance propriétaire non occupant.
119. Que faire en cas de contrôle de l’ARS ?
Préparer tous les documents de conformité, coopérer pleinement, et corriger immédiatement toute anomalie. Les contrôles sont fréquents et doivent être anticipés.
120. Quelles sont les obligations comptables et fiscales ?
Tenue rigoureuse de la comptabilité, dépôt des bilans, paiement des charges sociales et fiscales, déclarations périodiques… Ces obligations doivent être suivies en lien étroit avec l’expert-comptable.
121. Faut-il séparer l’exploitation de la propriété des murs ?
Oui, dans beaucoup de cas. Cela permet de sécuriser votre patrimoine immobilier en cas de difficulté d’exploitation, et de structurer une transmission différenciée.
122. Peut-on mettre en location-gérance une officine ?
Oui, c’est un outil temporaire de transmission ou d’allègement de charge. Mais il comporte des risques si le gérant n’exploite pas sérieusement.
123. Comment gérer une association à 2 ou 3 titulaires ?
Par des statuts clairs, une gouvernance définie, et un pacte d’associés. L’entente humaine ne suffit pas. Il faut un cadre juridique solide pour anticiper les conflits.
124. Qu’est-ce qu’un pacte d’associés ?
Un contrat qui précise les droits et obligations des associés : entrée, sortie, valorisation, arbitrage en cas de désaccord… C’est la base de toute co-gestion sereine.
125. Peut-on exclure un associé ?
Seulement si le pacte ou les statuts le prévoient. Sinon, il faut une procédure judiciaire longue. D’où l’intérêt d’anticiper toutes les hypothèses dans la rédaction initiale.
126. Que faire en cas de désaccord grave entre associés ?
Activer les clauses du pacte d’associés, négocier une sortie, ou recourir à une médiation. Un désaccord mal géré peut paralyser l’officine.
127. Comment préparer la revente d’une officine ?
En auditant la rentabilité, en optimisant l’organisation, en régularisant les contrats, en mettant à jour les comptes. Cela maximise la valeur et rassure les acheteurs.
128. Faut-il régulariser les baux avant une vente ?
Oui. Un bail clair, conforme et sécurisé est un atout majeur dans la négociation. Les anomalies sont souvent source de décote.
129. Quels sont les frais liés à une cession ?
Honoraires de l’intermédiaire, frais de notaire, coûts juridiques, fiscalité de la plus-value… Ils doivent être intégrés dans le calcul de votre capital net disponible.
130. Comment calculer la plus-value à la revente ?
Elle dépend du régime fiscal (IR ou IS), du type de bien vendu (fonds ou parts), et de la durée de détention. Un expert-comptable spécialisé vous aide à simuler les différents scénarios.
Une officine bien structurée juridiquement, avec des comptes clairs, une organisation conforme, et des relations d’associés encadrées, se valorise mieux, se cède plus facilement et rassure les repreneurs et les banques.
Chez Pharmathèque, nous intégrons systématiquement ces éléments dans notre accompagnement. Le juridique ne se gère pas à la dernière minute. Il se prépare bien avant la cession, au même titre que la rentabilité ou le positionnement stratégique.
6. Organisation et gestion du temps
Pourquoi ce chapitre est utile à tous ?
Il vous aide à mieux gérer votre énergie et votre charge mentale. Une meilleure organisation, c’est moins de stress, plus d’efficacité, et une image plus professionnelle auprès de vos collaborateurs comme de vos clients.
Exemples de sujets traités :
- Comment gérer une réunion utile en 30 minutes ?
- Que faut-il déléguer et à qui ?
- Comment prioriser en cas d’urgence ?
- Quelles sont les erreurs à éviter en communication interne ?
L’intérêt de ce chapitre est de vous permettre de sortir de l’urgence permanente pour dégager du temps de pilotage, de veille, ou de préparation de projet – des éléments déterminants dans une logique de cession, de croissance ou de réinstallation.
131. Pourquoi est-il difficile d’organiser son temps en officine ?
Parce que l’environnement est multitâche, souvent imprévisible, avec des sollicitations constantes. Sans discipline personnelle et délégation, on reste bloqué dans l’opérationnel.
132. Comment structurer sa journée de travail ?
En planifiant des créneaux fixes pour les tâches stratégiques (gestion, management, analyse), en réservant du temps pour les imprévus, et en bloquant les créneaux de pilotage.
133. Faut-il avoir un agenda structuré ?
Oui, absolument. Ce n’est pas un signe de rigidité mais de professionnalisme. Un agenda vous aide à prioriser, à éviter les oublis et à préserver du temps de recul.
134. Comment hiérarchiser les tâches ?
En distinguant l’urgent de l’important (méthode Eisenhower), en évaluant l’impact réel de chaque action, et en traitant d’abord ce qui fait avancer l’officine, pas seulement ce qui fait du bruit.
135. Comment éviter d’être submergé ?
En déléguant efficacement, en refusant les tâches qui ne relèvent pas de votre rôle, en utilisant des outils simples (to-do list, CRM, outils de pilotage).
136. Quelle est la différence entre productivité et efficacité ?
La productivité, c’est faire beaucoup. L’efficacité, c’est faire ce qui compte. L’objectif est de produire de la valeur, pas de remplir des heures.
137. Quels sont les voleurs de temps d’un titulaire ?
Les interruptions permanentes, les tâches répétitives mal déléguées, les urgences mal cadrées, les réunions mal préparées. Les identifier permet de mieux les encadrer.
138. Comment préparer une réunion efficace ?
En définissant un ordre du jour, un objectif, une durée, et des actions concrètes à l’issue. Une réunion sans décision est une perte de temps.
139. Faut-il faire des réunions hebdomadaires avec l’équipe ?
Oui, même courtes. Elles favorisent la cohésion, remontent les problèmes à temps, et rappellent les priorités. Cela évite les tensions et les non-dits.
140. Comment bien déléguer ?
En confiant une mission claire, avec objectifs, échéances et moyens, et en acceptant que ce soit fait différemment, du moment que le résultat est là. Déléguer, c’est faire confiance, pas abandonner.
141. Faut-il tout contrôler ?
Non. Il faut contrôler les résultats, pas les microdétails. Le micro-management fatigue tout le monde, y compris vous. Faites des points réguliers, pas une surveillance permanente.
142. Comment former un collaborateur à prendre le relais ?
En l’accompagnant pas à pas, en le confrontant à des responsabilités progressives, en débriefant régulièrement, et en acceptant qu’il fasse des erreurs pour apprendre.
143. Faut-il mettre en place des procédures ?
Oui. Cela facilite la transmission, clarifie les responsabilités, sécurise la qualité. Trop de titulaires portent tout dans leur tête. Formaliser, c’est professionnaliser.
144. Comment éviter les interruptions permanentes ?
En posant des règles simples : créneaux d’indisponibilité, canal unique pour les urgences, gestion des mails différée. Votre attention est votre ressource la plus précieuse.
145. Comment réagir face à un client agressif ou exigeant ?
En gardant son calme, en reformulant, en écoutant sans se justifier à chaud. Puis en cadrant les limites avec respect. L’équipe doit être formée à cela aussi.
146. Faut-il répondre à tout, tout de suite ?
Non. Il faut apprendre à différer certaines demandes, à trier selon leur urgence réelle, et à préserver des temps de concentration. Réactivité ne signifie pas disponibilité totale.
147. Pourquoi faut-il planifier ses projets à moyen terme ?
Parce qu’un projet non planifié reste une intention. La planification transforme vos idées en actions concrètes et mesurables. C’est ce qui fait la différence entre les titulaires qui avancent et ceux qui stagnent.
148. Comment prioriser les projets d’évolution de l’officine ?
En les classant selon leur impact potentiel (CA, marge, image), leur faisabilité (ressources, temps), et leur cohérence avec votre stratégie globale.
149. Comment structurer un projet de changement ?
Par étapes : diagnostic, objectif, plan d’action, indicateurs, échéances, suivi. Chaque projet doit avoir un pilote, même si ce pilote, c’est vous.
150. Quels sont les freins classiques au changement ?
La peur de l’inconnu, l’habitude, le manque de temps, ou la croyance que « ça ne marchera pas ». Il faut rassurer, expliquer, et démontrer les bénéfices à l’équipe.
151. Comment embarquer l’équipe dans un projet de transformation ?
En l’associant dès le départ, en écoutant les freins, en célébrant les petites victoires. Une transformation subie est source de tensions. Une transformation partagée devient une aventure collective.
152. Quel est le bon rythme de transformation ?
Ni trop lent (perte de dynamique), ni trop brutal (résistance). Il faut du tempo, de la cohérence, et du suivi. Mieux vaut un projet bien mené que dix commencés sans suite.
153. Comment mesurer l’impact d’un changement ?
Par des indicateurs concrets : évolution du CA, satisfaction client, retour équipe, taux de rupture, qualité de l’accueil… Toute action doit pouvoir être évaluée.
154. Comment sortir de la routine ?
En se formant, en visitant d’autres officines, en échangeant avec des pairs, en testant des nouveautés. L’innovation commence par la curiosité.
155. Quel est l’intérêt d’un regard extérieur ?
Il met en lumière vos angles morts, vous challenge, vous inspire. Consultant, collègue, coach, agent transactionnaire : ce sont des partenaires de progrès.
156. Pourquoi faut-il se ménager du temps de recul ?
C’est dans le recul qu’on prend les bonnes décisions. Un dirigeant toujours dans l’action finit par subir au lieu de choisir.
157. Comment planifier sa sortie de l’officine ?
En la préparant 2 à 3 ans à l’avance : structuration juridique, organisation interne, valorisation économique, communication. C’est ainsi qu’on optimise la transmission.
158. Faut-il tout céder ou organiser une sortie progressive ?
Cela dépend de votre âge, de vos projets, de vos finances. Une sortie progressive (association, location-gérance, mentorat) peut être plus fluide et fiscalement avantageuse.
159. Comment transmettre efficacement à un repreneur ?
En préparant un dossier propre, en accompagnant la transition, en formalisant les procédures. Une transmission fluide rassure les partenaires et valorise l’image de l’officine.
160. Quelle est la clé pour passer d’un bon pharmacien à un bon dirigeant ?
Accepter de sortir du comptoir pour piloter. Se former, déléguer, anticiper. Et surtout, donner du sens à l’ensemble de votre action, pour vous et pour votre équipe.
Ce dernier chapitre clôt un parcours complet, celui du pharmacien entrepreneur. De la gestion quotidienne à la vision stratégique, de la relation humaine à la performance économique, ce livre vous équipe pour piloter, sécuriser et valoriser votre activité à toutes les étapes de votre carrière.
Chez Pharmathèque, c’est exactement notre mission : vous accompagner dans cette montée en compétence, et faire en sorte que vos décisions aient un impact concret sur la valeur, la stabilité et la transmissibilité de votre officine.
Ce livre vous aide à mieux valoriser votre officine
Parce qu’il vous remet dans une posture de décideur éclairé, avec une vision à 360° de votre entreprise. Il vous aide à détecter les leviers de valeur cachés dans votre officine, à identifier les points d’alerte, et à structurer vos décisions.
Chez Pharmathèque, c’est ce que nous faisons tous les jours avec nos clients :
- Relecture des comptes,
- Accompagnement dans la présentation à la banque,
- Préparation d’un dossier investisseur,
- Études de valorisation fondées sur des indicateurs fiables.
Ce livre est un excellent point de départ. La suite se construit ensemble, avec un plan d’action personnalisé, aligné sur votre réalité de terrain.
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Prenons un moment pour échanger sur votre situation, vos objectifs, et sur la façon dont Pharmathèque peut sécuriser et valoriser votre parcours officinal.