Dans un contexte de rationalisation des implantations, de désertification médicale ou simplement de logique économique, de plus en plus de pharmaciens font le choix du regroupement. Voici cinq raisons pour lesquelles cette stratégie collective peut faire sens, tant humainement qu’économiquement.
1. Consolider sa position locale
Plutôt que de rester fragilisé dans une zone à forte concurrence ou à faible densité médicale, le regroupement permet de fusionner les forces : patientèles, équipes, moyens, notoriété. Une pharmacie plus grande devient un point de référence sur le territoire.
2. Mutualiser les charges et optimiser l’espace
Deux baux, deux systèmes informatiques, deux stocks, deux bilans : autant de coûts doublés. Un regroupement permet de rationaliser et d’investir dans un seul outil plus performant. Cela libère aussi de l’espace pour des services (cabine, robot, zone conseil…).
3. Anticiper une transition générationnelle
Dans les zones où plusieurs titulaires approchent de la retraite, regrouper les officines permet de créer un outil attractif pour un repreneur. C’est souvent plus vendeur qu’un petit fonds isolé.
4. Offrir un meilleur environnement de travail
Des locaux plus vastes, une équipe renforcée, des horaires aménagés entre associés : le regroupement améliore souvent la qualité de vie des titulaires… et de leurs collaborateurs.
5. Répondre aux évolutions du métier
Avec les nouvelles missions du pharmacien (entretiens, vaccins, bilans), il faut de l’espace, du temps et des compétences. Un regroupement permet de monter en puissance collectivement.
« Nous étions trois titulaires dans le même quartier, chacun avec une pharmacie à bout de souffle. On a tout fusionné dans un grand local moderne. Aujourd’hui, on est devenus la pharmacie de santé du secteur. » — Thierry P., co-titulaire à Perpignan
Chez Pharmathèque, nous accompagnons ce type de mutation de façon neutre, structurée et experte. Regrouper ne s’improvise pas : il faut bien choisir son partenaire, anticiper le montage juridique et construire une vision commune. Parlons-en.