
Les 7 grosses erreurs à éviter lors d’un transfert de pharmacie
20 juin 2025Transférer une officine est un projet structurant qui bouleverse l’équilibre d’une pharmacie. Si beaucoup de pharmaciens en retirent des bénéfices évidents, certains regrettent des aspects qu’ils auraient souhaité anticiper. À travers ces retours d’expérience, voici les regrets les plus fréquents… et les conseils pour les éviter.
1. Ne pas avoir prévu un budget suffisamment large
L’un des regrets les plus cités concerne le financement du projet. Entre les imprévus liés aux travaux, aux équipements, ou à la communication, les coûts peuvent exploser. Il est recommandé d’établir un budget global réaliste et d’y intégrer une marge de sécurité d’au moins 20 %. Le stress généré par des tensions de trésorerie peut rapidement ternir l’enthousiasme initial.
« Tout était calé sur le papier. Mais j’ai dû faire appel à un prêt relais de dernière minute pour finir les travaux. Avec du recul, j’aurais dû budgéter plus large dès le départ. » — Claire M., pharmacienne à Lille
2. Avoir sous-estimé le changement pour les patients
Certains titulaires ont été surpris par la réticence de leurs clients historiques à les suivre, surtout lorsque le transfert implique un changement de quartier ou de commune. Il est essentiel de prévoir une communication multicanale (affiches, flyers, SMS, réseaux sociaux, Google Maps) plusieurs mois à l’avance et de soigner l’accueil dans le nouveau lieu.
3. Ne pas avoir anticipé la fatigue et la charge mentale
Un transfert, c’est un marathon. Coordination de chantier, délais administratifs, ajustements opérationnels, pression bancaire… Le stress est intense. Certains regrettent de ne pas s’être fait suffisamment accompagner ou d’avoir tout porté seuls. S’entourer de partenaires de confiance et de relais internes soulage fortement cette pression.
4. Ne pas avoir révisé l’organisation interne
Changer de local sans repenser l’organisation, c’est reproduire les mêmes blocages ailleurs. Certains pharmaciens disent avoir attendu trop longtemps avant d’ajuster les plannings, de redéfinir les rôles, ou d’optimiser les parcours clients. Le transfert est une occasion unique de remettre à plat les process.
5. Avoir négligé les prescripteurs et partenaires
Nouvel environnement, nouvelles règles. Certains regretteurs avouent ne pas avoir pris le temps de rencontrer les prescripteurs ou acteurs de santé autour de leur nouveau local. Résultat : un démarrage plus lent, faute d’intégration dans l’écosystème local.
« Je me suis focalisé sur les patients, mais j’ai mis du temps à aller à la rencontre des médecins. J’aurais dû organiser une présentation ou un petit-déjeuner pro dès l’ouverture. » — Yassine B., pharmacien à Toulouse
Chez Pharmathèque, nous accompagnons nos clients bien au-delà de la signature. Nous anticipons avec vous les imprévus, structurons les étapes clés, et vous aidons à éviter ces écueils souvent invisibles au début. L’expérience des autres est votre meilleure alliée : tirez-en profit.