Ce que les pharmaciens regrettent après un transfert (et comment l’éviter)
20 juin 2025Chaque transfert d’officine est une aventure unique. Certains pharmaciens en sortent grandis, d’autres avec quelques cicatrices. À travers leurs retours, voici ce qu’ils referaient sans hésiter… et ce qu’ils feraient autrement si c’était à refaire.
Ce qu’ils referaient sans hésiter
1. Le choix du nouveau local
Pour la majorité, le nouvel emplacement a été un vrai levier de croissance. Plus visible, plus accessible, plus moderne : les bénéfices sont tangibles, tant pour le chiffre d’affaires que pour l’image de l’officine.
« Le nouveau local, c’était le déclic. Dès la première semaine, on a vu le changement : plus de monde, plus de fluidité, une ambiance différente. » — Benoît D., pharmacien à Grenoble
2. La refonte complète de l’identité visuelle
Logo, enseigne, vitrine, intérieur : le transfert a souvent permis de repenser entièrement l’image de la pharmacie. Un relooking qui attire l’attention et donne une nouvelle dynamique à l’équipe.
3. Le repositionnement de l’offre
Certains ont profité du transfert pour affirmer une spécialisation (naturel, maternité, gériatrie, santé intégrative…), introduire de nouveaux services ou reconfigurer leurs linéaires. Un renouveau stratégique qui a souvent payé.
4. L’implication de l’équipe dans le projet
Quand l’équipe est embarquée dès le début, l’énergie est décuplée. Les titulaires qui ont investi dans cette dynamique d’équipe ont tous noté un climat plus serein et plus motivé.
Ce qu’ils changeraient si c’était à refaire
1. Mieux anticiper les délais de chantier
Les travaux prennent presque toujours plus de temps que prévu. Plusieurs pharmaciens disent avoir sous-estimé la complexité des aménagements ou des autorisations ERP, et auraient souhaité intégrer plus de marge dans leur rétroplanning.
2. Faire appel à un maître d’œuvre dédié
Certains titulaires ont voulu tout gérer eux-mêmes, et en ont payé le prix en stress, erreurs ou retards. Le recours à un chef de projet ou un accompagnement spécialisé aurait permis de déléguer efficacement.
3. Préparer une communication plus soutenue
Le transfert n’est pas toujours compris par les patients. Il faut expliquer, rassurer, prévenir. Plusieurs pharmaciens regrettent de ne pas avoir communiqué assez tôt ou assez fort.
« Je pensais que tout le monde allait suivre naturellement. En fait, il faut vraiment aller chercher les patients, leur expliquer pourquoi on bouge et ce que ça change pour eux. » — Hélène T., pharmacienne à Nantes
4. Se laisser plus de temps pour souffler
Entre le stress administratif, les travaux, la gestion de l’équipe et les enjeux financiers, beaucoup ont vécu cette période comme un tunnel. Plusieurs regrettent de ne pas avoir pris de recul, ni prévu de respiration personnelle.
Chez Pharmathèque, nous recueillons chaque année des dizaines de retours d’expérience. Notre rôle est aussi de transmettre ces enseignements pour sécuriser votre projet. Vous bénéficiez non seulement d’un accompagnement, mais de l’expérience cumulative de centaines de confrères et consœurs avant vous.