Le Prix des pharmacies reste stable en Nouvelle Aquitaine*

*Extrait du Moniteur des pharmacies dans lequel nous retrouvons un commentaire de Jean-Luc Guérin, Pharmacien Directeur du Cabinet Pharmathèque, Expert sur la région Nouvelle Aquitaine.

En 2016, les prix de cession des pharmacies sont restés stables, quel que soit le mode de valorisation du fonds de commerce retenu : 76 % du CA HT et 6,2 fois l’EBE.

Comme toujours, les moyennes cachent des spécificités et disparités régionales mais dans la région Nouvelle Aquitaine les prix de vente des pharmacies sont stables.

Pour trouver des officines dont les prix sont en baisse, il faut s’éloigner de Bordeaux (Gironde) et du littoral atlantique. L’érosion côtière n’a pas d’effet sur les statistiques, alors que la rareté des biens à vendre dope les prix.

En Charente Maritime, les officines du bord de mer partent encore à des prix élevés (90 à 95 % du CA HT, 6 à 7 fois l’EBE). Sur La Rochelle et Royan, les vendeurs gardent la main et campent sur leurs positions.

La tension sur les prix s’accentue au fur et à mesure que l’on descend vers la frontière espagnole, sur la Côte Basque, les belles pharmacies se cèdent entre 95 % et 100 % du CA HT *, rapporte Jean-Luc Guérin, Directeur et Fondateur du Cabinet Pharmathèque.

Ce n’est pas exactement la même euphorie quand on pénètre dans les terres. Les prix réintègrent vite les moyennes dans les Landes à Dax ou Mont-de-Marsan. A Pau (Pyrénées Atlantiques) aussi et plus généralement, dans les territoires ruraux.

En Gironde, les pharmacies rurales sont parcellisées, elles desservent plein de petits villages mais ne drainent pas toujours une population suffisante, les plus petites sont difficiles à` vendre *, explique Le directeur du Cabinet Pharmathèque.

En se dirigeant vers l’Est les officines de Poitiers (Vienne) sont mieux loties du fait de la présence de la faculté de pharmacie qui permet de garder localement un marche animé.