Et si devenir titulaire, c’était la plus belle façon d’exercer ?
31 juillet 2025La reprise d’une officine semble parfois réservée à une élite ou à ceux qui disposent d’un apport important. Pourtant, avec les bons outils, un accompagnement solide et une vision claire, ce projet devient atteignable, même en début de carrière.
Reprendre une officine est souvent perçu comme un parcours semé d’embûches : coût élevé, complexité administrative, lourdeur des responsabilités. Mais cette vision est parfois exagérée, ou du moins incomplète. Car si le projet est exigeant, il est aussi parfaitement réalisable, à condition d’être bien préparé et entouré.
1. Le bon moment, c’est souvent plus tôt qu’on ne le pense
Beaucoup de jeunes pharmaciens attendent d’avoir plusieurs années d’expérience en officine avant de penser à la reprise. Pourtant, les profils jeunes sont souvent très recherchés, notamment pour leur capacité à s’adapter aux nouvelles missions et à insuffler une dynamique. Avec un bon dossier, une posture claire et une envie solide, il est tout à fait possible de monter un projet crédible dès la fin de l’internat.
2. Un accompagnement sur mesure change tout
Le secret, ce n’est pas d’avoir réponse à tout, mais de savoir s’entourer. Experts-comptables, avocats spécialisés, cabinets de transaction : tous ces acteurs existent pour sécuriser et structurer le projet. Chez Pharmathèque, nous accompagnons chaque année des pharmaciens primo-accédants qui n’auraient jamais pensé que leur dossier pouvait passer. L’ingénierie juridique et financière, c’est notre métier.
3. Des financements accessibles… à condition d’être bien préparé
Les banques financent volontiers les projets de reprise, à condition que le plan soit cohérent. Un apport personnel est souvent nécessaire, mais il n’a pas besoin d’être astronomique. Des solutions existent pour compléter ce financement : prêts d’honneur, associations temporaires, cautionnements croisés. Le bon dossier, c’est celui qui montre que vous avez les pieds sur terre et une vision d’ensemble.
Témoignage – Adrien L., 32 ans, installé depuis 6 mois : « J’ai failli abandonner à cause de l’apport demandé. C’est en discutant avec une conseillère de Pharmathèque que j’ai compris comment monter un dossier solide et rassurant pour les banques. Aujourd’hui, je suis co-titulaire dans une officine de village où j’ai trouvé mon équilibre professionnel et personnel. »
4. Une reprise adaptée à votre profil
Il n’existe pas une seule manière de reprendre une officine. On peut démarrer en co-titulariat, reprendre une officine modeste pour la développer progressivement, ou s’installer dans un bassin de vie en demande. L’important est d’aligner le projet avec ses compétences, ses envies et son mode de vie. La flexibilité du modèle officinal permet cette adaptation.
Reprendre une pharmacie n’est pas un privilège réservé à quelques initiés. C’est une aventure entrepreneuriale ouverte à tous ceux qui veulent donner un nouveau sens à leur métier. Chez Pharmathèque, nous croyons que chaque jeune pharmacien peut devenir titulaire s’il est bien accompagné. Notre rôle est de vous aider à franchir le cap avec lucidité, ambition et sérénité.