
Transfert officinal ou regroupement : quelle stratégie adopter ?
26 septembre 2025Derrière chaque transfert se cache une histoire unique. Pour certains pharmaciens, c’est une montée en puissance ; pour d’autres, une transition douce ou un virage stratégique. Voici trois profils, trois contextes, trois visions du métier, mais un même outil de transformation : le transfert de pharmacie.
1. L’ambitieuse : passer à la vitesse supérieure
Charlotte, 34 ans, a racheté sa première officine juste après sa thèse. Implantée dans une petite commune de l’Aude, elle l’a fait progresser autant que possible, mais elle sentait qu’elle atteignait ses limites. Elle a repéré un local dans une zone médicale à fort potentiel en périphérie de Carcassonne.
« J’avais besoin d’un nouveau terrain de jeu. Le transfert m’a permis de créer une pharmacie santé, tournée vers la prévention et les bilans de médication. Aujourd’hui, je travaille avec 5 médecins et une infirmière dans le même bâtiment. »
Sa vision : professionnaliser la pharmacie, investir dans le numérique, et se positionner comme actrice de santé publique.
2. Le pragmatique : sauver son chiffre d’affaires
Hervé, 52 ans, subissait depuis des années la désertification de son quartier. En 10 ans, son chiffre d’affaires avait baissé de 30 %. Avec l’aide de Pharmathèque, il a identifié une opportunité dans une zone commerciale voisine. Moins de charme, mais un fort potentiel de passage.
« Je n’avais plus le choix. En restant, je perdais chaque année. Depuis le transfert, je ne fais pas rêver, mais je fais du chiffre. Et je dors mieux la nuit. »
Sa vision : une officine performante, bien gérée, centrée sur l’accessibilité, les volumes et la satisfaction client.
3. La collective : créer un projet à plusieurs
Fatima et Laurent, associés à parts égales, voulaient sortir d’une officine trop petite pour deux. Plutôt que de se séparer, ils ont transféré ensemble leur licence vers une commune voisine. Ils ont construit une pharmacie spacieuse, moderne, avec deux entrées, deux zones distinctes et une équipe de 12 personnes.
« Le transfert nous a permis d’inventer une nouvelle façon de travailler ensemble, avec chacun son espace, mais un projet commun. On ne se marche plus sur les pieds, et l’équipe est soudée. »
Leur vision : le co-titulariat réinventé, un projet entrepreneurial collectif, au service d’une pharmacie humaine et structurée.
Ces trois visions montrent que le transfert n’a pas de modèle unique. C’est un outil à adapter à son projet, à sa personnalité et à son environnement. Chez Pharmathèque, nous croyons à la puissance du sur-mesure : chaque titulaire mérite un accompagnement à la hauteur de son ambition.