Nouvelle conférence Visio 30 06 2021 : Comment réussir sa première installation ?
8 juin 2021Achat de deux officines dans la même rue à Ajaccio
26 août 2021En première ligne pour gérer le Covid, le métier de pharmacien attire. l’installation aussi ! Pour se lancer, les aides financières, boosters et transactionnaires n’ont jamais été aussi présents sur un marché dynamique, mais sous tension.
Comment devenir titulaire ?
Crise Covid ou pas, l’installation a le vent en poupe. Les experts sont formels et toutes les conditions sont au vert pour que vous vous engagiez… sans fermer pour autant les yeux!
Zoom sur les Boosters, coté Groupement
De plus en plus d’acheteurs font appel aux boosters. «Mieux vaut les prendre sur la future société qu’ils auront et non à titre personnel pour éviter de bloquer leur emprunt personnel à 38 % », conseille Nadine Maquet, présidente de GTF Pharma.
Historiquement, le groupement Giphar a été l’un des premiers à aider ses pharmaciens adhérents à s’installer. De nombreuses enseignes ont suivi le mouvement. Parmi elles, Leadersanté a développé et déposé ses marques Booster d’apport® et Booster universel® à l’INPI en 2016. «Le dispositif est né d’un vrai besoin d’aider les jeunes via un prêt participatif sur des dispositions in fine à 2 % sur 7 ans», explique son cofondateur, Alexis Berrebi. Le 1er booster a été installé à Drancy en 2016.
Depuis, 58 officines ont pu en bénéficier au sein du groupement, soit 12 à 15 chaque année. «Leadersanté aide le pharmacien à se porter garant auprès des banques pour un projet d’installation initial en doublant son apport ou en lui faisant bénéficier d’un apport de 25 000 euros avec Booster universel ». Le dispositif est réservé aux primo-installants avec peu d’apport qui veulent être encadrés par l’enseigne ou par les pharmaciens du réseau souhaitant parrainer ou aider leur adjoint.
«L’accord peut être donné en 3 semaines. »
Autre valeur ajoutée, selon Leadersanté, le prêt est bancaire et non obligataire «avec des effets moins forts de reporting dans le respect de l’indépendance du pharmacien ».
Installation en 2021
L’année 2020 s’annonçait comme un bon cru pour les primo-installants, 2021 le sera également!
Évolution démographique oblige, le nombre de pharmaciens prenant leur retraite s’accélère, et toutes les conditions financières sont au beau fixe pour les pharmaciens en quête d’une officine à reprendre.
Un contexte favorable
Une dynamique s’opère chez les jeunes, qui n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir s’installer. Catherine Baffos, directrice d’agence Fiducial à Tours a décrit, lors des dernières Rencontres de l’Officine, les 4 facteurs principaux qui expliquent en quoi l’installation est aujourd’hui facili- tée et rapide. Le premier est le prix à la baisse, depuis 10 ans, malgré quelques disparités. Le deuxième est lié à la revalorisation du CA, stable depuis 5 ans. Autre facteur : la rémunération du titulaire, qui gagne, sur 12 ans, le même montant qu’un adjoint, plus la capitalisation avec les dividendes. (1ere installation, booster d’apport et CAVP)
Enfin, la rentabilité est déterminante. «Investir dans son outil de travail offre un gain de 610 000 euros en moyenne avec des taux à 1,5 %. À titre de comparaison, une assurance vie vous rapporte seulement 37 000 euros d’intérêt», précise Catherine Baffos.
Philippe Becker, Expert-Comptable et Directeur du département pharmacie chez Fiducial, confirme ce contexte exceptionnel : «Les statistiques montrent que le marché est vieillissant avec des personnes âgées comme patientèle majoritaire. Le monopole pharmaceutique fait des convoitises et a été réaffirmé. Ii n’y a aucun danger à court terme. Enfin, les taux d’intérêt n’ont jamais.
Enfin, la crise a renforcé l’image des pharmaciens aux yeux du public. Quoi de mieux pour inciter de jeunes diplômés dans ce choix?
Murir son projet
Du choix à l’installation, il faut compter entre 12 et 18 mois pour mûrir son projet d’achat. Le premier pas est de définir le profil de l’officine souhaitée, la zone, le type d’activité, avant la recherche. Emmanuel Leroy, expert-comptable chez KPMG, a consacré une web-conférence à ce sujet lors des Rencontres de l’Officine 2021.
Son conseil ? Commencer par définir son projet : la taille de l’officine souhaitée, la situation géographique, la typologie de pharmacie et la façon dont on veut l’exploiter. «Les plus prisées sont aujourd’hui celles de plus de 1,8 million d’euros. Ce sont aussi les moins disponibles sur le marché. Elles permettent d’absorber les charges fixes, résistent mieux aux aléas de l’économie etontun meilleur potentiel à la revente.»
Article à voir sur https://www.revuepharma.fr/2021/05/installation-en-2021-un-defi-gagnant/