Paris, le jeudi 22 octobre 2015 – L’arrêté du 13 octobre 2015 validant l’augmentation de la prime d’équipement de 68 euros à 70 euros en brut pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application de la convention collective nationale de la pharmacie d’officine (article 19), vient d’être publié au Journal Officiel du 21 octobre 2015.
Officine : augmentation de la prime obligatoire d’équipement
La revalorisation de cette indemnité, annuelle, forfaitaire, et obligatoire, fait suite à un accord en début d’année entre les trois syndicats de pharmaciens et les cinq organisations syndicales de salariés. Si l’employeur a déjà versé la prime de 68 euros pour 2015, il doit donner le complément à son salarié avant le 31 octobre prochain (ladite prime devant être versée en une seule fois au plus tard le 31 octobre de chaque année).
Prime et indemnité d’équipement
L’indemnité d’équipement est due par l’employeur au salarié à partir d’une ancienneté d’au moins 12 mois dans l’officine quel que soit la qualification professionnelle, l’emploi occupé, le temps de travail , et le type de contrat. Seuls les stagiaires qui n’ont pas la qualité de salariés ne sont pas concernés. L’intégralité de l’indemnité doit également être versée en cas d’arrêt de travail du salarié pendant l’année pour maladie, maternité, ou accident du travail, sauf s’il a été absent l’année entière. Quant aux salariés à employeurs multiples, ils doivent bénéficier de la totalité de la prime dans chacune des officines où ils travaillent.
Cette prime est redevable même si l’employeur fournit des blouses à son équipe. Par ailleurs, le salarié n’est pas tenu de fournir un justificatif à l’employeur des dépenses entreprises dans ce cadre. En revanche, si l’employer impose l’achat d’un équipement dont le prix est de plus de 70 euros, le salarié peut fournir un justificatif afin d’obtenir un remboursement de la différence entre les frais engagés et la prime. Enfin, concernant l’entretien de la tenue de travail (fournie par l’employeur ou acheté par le salarié), les employeurs doivent, s’ils imposent le port d’une tenue de travail particulière (blouse ou autre), en assumer le coût financier.